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LE PASTEL SEC

Ne voyez, dans ce qui suit, que l’envie d’aider des débutants à démarrer avec plus de facilité.

Notre façon de faire n’est pas forcément la meilleure.

N’hésitez pas à nous laisser votre avis, il nous intéresse.

 

SOMMAIRE

- Composition d’une boîte au minimumma-boite-de-pastels.jpg

- Choix du grain

- Protégez vos pastels

- Retrouvez la couleur originelle de vos pastels

- Propreté

- Les outils indispensables

- Les supports

- Les fixatifs

- L’encadrement

- Si vous voulez en savoir plus

 

LES COULEURS

 

Avec le pastel pas question de se contenter des trois couleurs primaires, il va vous falloir une grande étendue de couleurs.  

 

Composition minimum d'une boîte :

 

Vous pouvez débuter avec une boîte de trente demi-bâtonnets.

 

Choix du grain :

 

Il existe des pastels plus friables que d’autres, des grains plus ou moins fins ;     

faites des essais avec les bâtonnets mis à disposition par votre commerçant afin de déterminer ce que vous aimez.

 

Pretégez vos pastels :

 

Chaque bâtonnet de pastel doit être isolé de son voisin par de la mousse.

Cette protection évitera de dénaturer les couleurs et limitera les risques de casse en cas de chocs.

 

Retrouvez la couleur originelle de vos pastels :

 

Inévitablement vous salirez vos pastels. Pas de problème : il vous suffit de les frotter avec de la farine (ordinaire) pour enlever les souillures.

 

Propreté :

 

Le travail au pastel émet beaucoup de poussière.

Eviter de souffler sur les poussières tombées sur votre table, elles peuvent venir souiller vos couleurs éclatantes, utilisez plutôt un petit aspirateur.

 

Les outils indispensables :

 

Les outils principaux ce sont vos doigts :

Il faut s’essuyer les doigts à chaque changement de couleur afin d’étaler des couleurs pures.

 

Les estompes :                      

   Les estompes-papier :

Ce sont des sortes de crayons en papier, effilés aux deux extrémités (vous pouvez

les tailler comme des crayons).

Vous en trouverez de différents diamètres.

Ils vous permettent d’étaler la poussière de pastel afin :

                   Soit estomper la couleur,         estompes.jpg

                   Soit faire un fondu avec la couleur voisine,

                   Soit faire un détail précis, un trait...

         Vous pouvez aussi utiliser d’autres outil pour obtenir les effets désirés :

un morceau de papier, du tissu, un fin morceau de bois…

 

Les pinceaux :

Un petit pinceau à poils souples vous permet d’estomper sur une grande surface, pour faire comme un brouillard.

Un petit pinceau à poils raides vous permettra d’enlever tout ou partie du surplus de matière, comme une balayette.

 

         L’incontournable gomme mie de pain :    

C’est une gomme très molle, ce qui lui permet de capturer la poussière de pastel.gomme-mie-de-pain.jpg

Après avoir effacé le trait indésirable, il faut malaxer la gomme de cette façon le pastel absorbé disparaitra dans la mie.      

   

Les supports :

 

La plupart du temps on utilise du papier (attention pas n’importe lequel) mais vous pouvez utiliser du tissu, du carton, du bois… Du moment que le pastel trouve des aspérités où se loger il s’y fixera.

Les papiers : (la liste n’est pas exhaustive)

- Le papier Canson (Pour commencer, c’est très bien),

- Le carton « Pastel card » qui est recouvert d’un couche très rugueuse,

- Le papier-velours, recouvert d’une couche textile,

Tous ces papiers sont disponibles dans de nombreuses couleurs, dimensions et grammage.

Mais vous pouvez aussi utiliser toutes sortes de support :

         - Du bois, du plâtre … à vous d’imaginer.    

 

Les fixatifs :

 

L e pastel étant très volatil il est préférable de le fixer.

L’inconvénient c’est que le pastel va perdre un peu de son caractère velouté.

Il faut choisir entre le naturel périssable et la durée de vie.

Bien sûr vous pouvez acheter une bombe de fixatif spécial pastel mais s’il vous reste de la laque pour cheveux ça fera l’affaire pour vous dépanner.

 

Technique :

Pour une bonne tenue de la poudre de pastel, après avoir déposé une couche sur tout ou partie de votre œuvre, ou à la fin d’une séance, il est préférable de pulvériser un fixatif.

L’inconvénient est que si vous avez des remords, il vous sera plus difficile de corriger le travail précédent.

Théoriquement chaque couche doit être fixée, mais en pratique vous prendrez plus de liberté.

 

La technique mixte, qui est un compromis permettant de conserver le velouté du pastel tout en alliant la tenue dans le temps :

         Fixer les différentes couches de pastel que vous déposez sauf la dernière.    

   

L'encadrement :

 

Quelques conseils si vous choisissez de faire l’encadrement vous-même :

- Les œuvres au pastel doivent être protégées par une vitre. encadrement.jpg

- La vitre ne doit pas appuyer sur le pastel.

- Pour écarter la vitre du pastel, utilisez un "passe-partout". 

Pour éviter l’inconvénient des phénomènes de reflets vous pouvez utiliser du verre dépoli ou du verre synthétique et antireflets (voir plus bas).

 Toutefois, il faut noter une légère perte de luminosité avec le verre antireflets.              francis-gaugain-coquelicots-pastel-acry-37x43-2.jpg

Ci-contre « les coquelicots », un pastel sous vitre antireflets.

 

Ci-dessous : trois photos du pastel sur lesquels j’ai posé deux vitres côte à côte :

                     A gauche, une vitre ordinaire et à droite l’antireflets.

 

 

reflet1.jpg

La photo « reflet 1 » vous montre bien l’atténuation des reflets à droite,

 

 

reflet2.jpg

La photo « reflet 2 » vous montre l'aspect légèrement mat du verre dépoli à droite,

 

reflet3.jpg

 

Pour la photo « reflet 3 » j’ai écarté les deux vitres pour faire 

apparaitre la vraie couleur du pastel et voir la différence de luminosité

entre les deux vitres.

 

Mais il existe aussi du verre synthétique et antireflets qui est très bien et en plus vous pouvez le recouper à vos dimensions avec un simple cuter.

Exemple de prix pour une vitre de 40x60 : 6€35 (chez Casto en 2015)

 

                                                        A vous de choisir !

          

Si vous voulez en savoir plus :

http://www.marielydiejoffre.com/atelier/faq.html

 

 

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03/10/2019
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LES COULEURS

Ne voyez dans ce qui suit, que l’envie d’aider des débutants à démarrer avec plus de facilité.
Notre façon de faire n’est pas forcément la meilleure.
N’hésitez pas à nous laisser votre avis, il nous intéresse.  

 

SOMMAIRE

- Codification des couleurs

- Qualités que doit posséder une couleur,

- Quel prix mettre dans ses tubes de peinture ?

- Que mettre dans sa boîte de couleurs au minimum ?

- Le mélange des couleurs,

- Le cercle chromatique,

- Si vous voulez en savoir plus.

 

CODIFICATION DES COULEURS :

            Exemple de codification sur tube de couleur à l’huile :

                                 Nom de la nuance              : Blanc de titane

                                 N° de la nuance                 : 2410

                                 Pouvoir couvrant                :  opaque.jpg

                                 Résistance à la lumière       :  **

                                 Série                                 :  1

   

Qualités que doit posséder une couleur :

            La résistance à la lumière est représentée par des étoiles * ou des croix + :

                        *  =  Bonne ;     **  =  Très bonne ;   ***  =  Excellente

            Le degré d’opacité ou transparence ou pouvoir couvrant

 

  Ctransparence.jpgouleur opaque

         

  Couleur transparente

         

  Couleur semi-opaque

         

  Couleur semi-transparente       

           

Suivant le travail que l’on fait, il faudra bien choisir sa couleur.

            Par exemple, pour recouvrir un motif déjà effectué, il vous faut une couleur opaque.

            Par contre si vous voulez réaliser un glacis il vous faut une couleur transparente. 

              (Notez que les couleurs primaires ne se trouvent qu’en couleur transparente) 

 

Quel prix mettre dans ses tubes de peinture

 

Chaque marque propose généralement 2 à 4 niveaux de qualité – avec des niveaux de prix correspondant - souvent repérées par des « séries » ou « s » numérotées de 1… à 6  

            Dans l’exemple ci-dessus il s’agit d’un blanc de titane « série 1 » donc un premier prix.

Un prix élevé peut freiner votre esprit créatif par crainte de trop consommer de la matière mais certaines qualités dites « bon marché » peuvent nuire à la qualité et au rendu de votre travail, telles les couleurs dites « imitation » qui ont une faible concentration en pigments.

De même, une couleur « jaune au cadmium » n’a pas la qualité d’un « jaune de cadmium » plus cher.

Les petits tubes de 15ml sont plus chers (proportionnellement) que les conditionnements de 150ml.

Votre choix sera aussi fonction du type de travail que vous voulez faire :

            * Soit sur de petites toiles avec une peinture diluée et des petits pinceaux ?

            * Soit des grands châssis en utilisant la peinture en pâte au couteau ?

 

Que mettre dans sa boîte de couleurs au minimun ?

 

         Les trois couleurs primaires

 

Bleu phtalocyanine(cyan), Jaune de cadmium, Rose ou Magenta de quinacridone ;  

         Plus : du noir d’ivoire ; du blanc de titane ; du bleu outremer ; de la terre de Sienne brûlée ;

Attention de nombreuses couleurs sont impossibles à réaliser par mélange de primaire par exemple :

         - Le jaune citron - Le rouge vermillon - Le bleu de cobalt …

 

Le mélange des couleurs

 

         Le b-a  ba du peintre :    primaires.jpg

         Les trois couleurs primaires (P) sont :

 

                   Jaune Bleu cyan Rouge magenta

 

Par combinaison de deux primaires on obtient une secondaire :

                          

                       Les trois secondaires (S) sont :
 

         Le vert               Le orange                Le violet

 

                                                                                                              

 

Le cercle chromatique

 

les-primaires.jpg

Pour bien vous familiariser avec les couleurs, amusez-vous à

  réaliser un cercle chromatique.

 Placez d’abord les 3 primaires (P) :

 

                            Jaunebleu - rouge décalés de 120°

 

 Viennent en suite les 3 secondaires (S) qui sont diamétralement à l’opposé

des primaires, elles sont aussi leurs complémentaires.

                                                                          

 

 

les-complementaires.jpg

 

 

                                    Elles sont formées par 2 primaires :

 

                                       jaune avec rouge  =  orange,

 

                                       jaune avec bleu    =  vert,

 

                                       Rouge avec bleu    =  violet ;

 

 

 

les-neutres.jpg

 

Les « neutres » et « noir neutre »

 

 

En combinant les 3 couleurs primaires :

Vous obtenez du noir « neutre » (au centre du cercle).

Ce noir n’a pas la puissance du noir qui sort du tube.

Vous pouvez obtenir ainsi un dégradé de « neutres » allant soit

vers le jaune, soit vers le rouge ou le bleu.

Le neutre peut être aussi obtenu en alliant 2 secondaires en proportions inégales.

Ce neutre est très pratique pour faire une ombre en rapport avec la couleur du support.

                

Les tertiaires (T ou Ter)

 

Ce sont les nuances ou teintes des degrés intrmédiaires entre deux couleurs primaires.

 

cercle-chromatique5.jpg            

 On les obtient par le mélange des primaires se jouxtant.

 

         

       Les verts    : « vert tirant sur le jaune » jusqu’au « vert tirant sur le bleu »

 

       Les oranges : « orange tirant sur le jaune » jusqu’au « orange tirant sur le rouge »

 

       Les violets   : « violet tirant sur le rouge » au « violet tirant sur le bleu »

 

 

 

 

A noter que tout mélange de deux couleurs a pour effet d’assombrir la plus claire donc d’entraîner une perte de luminosité.

  Attention de nombreuses couleurs sont impossibles à réaliser par mélange de primaire par exemple :

         - Le jaune citron - Le rouge vermillon - Le bleu de cobalt …

 

Vous pouvez prendre ce cercle comme support de vos exercices :

 

Cercle chromatique 2

Le ton ou la valeur d’une couleur 

 

La couleur qui sort du tube est dite pure ou saturée

Pour l’huile, l’acrylique et la gouache on obtient une gamme de valeurs en éclaircissant ou en assombrissant la couleur.

         * Pour éclaircir on rajoute du blanc dans la couleur.

            On peut ainsi définir toute une gamme de dégradés d’une couleur (ou couleur rabattue).

         * Pour assombrir on rajoute du « neutre » noir et NON du noir qui sort du tube.

            Le noir qui sort du tube « salit » la couleur.

 

Si vous voulez en savoir plus :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Couleurs 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peinture_(mati%C3%A8re)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peinture

 

 

 

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03/10/2019
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Article sans titre

Le Marouflage

Ne voyez, dans ce qui suit, que l’envie d’aider des débutants à démarrer avec plus de facilité.

Notre façon de faire n’est pas forcément la meilleure.

N’hésitez pas à nous laisser votre avis, il nous intéresse.

SOMMAIRE

- Qu’est-ce que le marouflage ?

- Pourquoi faire un marouflage ?

- Que peut-on maroufler ?

- La colle

- Les étapes

- Précaution

- Détail technique

- Complément d’information

                   

Qu’est-ce que le marouflage ?

 Il s’agit de coller un support souple sur un support plus rigide en prenant soin de retirer les bulles d’air et les éventuels excès de colle.

    

Pourquoi faire un marouflage ?

Pour renforcer une œuvre fragile afin d'en assurer la pérennité.

         * On peut maroufler des œuvres exécutées sur papier, tissu ou toile.

         * On peut les coller sur du carton, de l’isorel, du contreplaqué, du bois ou même sur un mur.

            * Il peut s’agir d’une œuvre à l’aquarelle, au pastel, acrylique, huile …

    

Que peut-on maroufler ?

On peut maroufler une surface vierge ou peinte mais il est évident qu’une surface peinte est plus délicate et comporte quelques risques d'abîmer l’œuvre. La difficulté s’accroit s’il s’agit d’une œuvre au pastel.

 

La colle :

Pour le papier, le tissu et le carton, les colles blanches vinyliques conviennent très bien.

En fonction du support il faudra diluer la colle + ou –. Plus le support est fin, plus la colle devra être liquide.

 

Les étapes :

     1 - Humidifier le papier (+ ou – suivant son épaisseur). L’objectif est de détendre

         le papier donc il va s’allonger.

    2 - Encoller le papier avec un rouleau plutôt qu’un pinceau pour éviter les surépaisseurs.

    3 - Humidifier le support puis l’encoller également,

    4 - Poser le papier sur le support en limitant les poches d’air,

    5 - Pour chasser les dernières bulles d’air et bien appliquer l’œuvre sur son support,

         il faut passer un rouleau (à pâtisserie par exemple) sur l’œuvre.

 

Précaution :

Pour ne pas abimer l’œuvre, il faut interposer entre le rouleau et les couleurs du papier absorbant ;

Pour le pastel : Il devra avoir reçu une ou plusieurs couches de fixatif et surtout interdire tout débordement de colle ou (et) d'humidité sur l’œuvre.

 

Détail technique : 

Le papier sera mouillé, par conséquent il va se distendre, le support lui ne bougera pas et lorsque le papier retrouvera sa dimension en séchant, il va exercer une traction sur le support.

Dans le cas d’un support en carton ou en isorel, il est probable qu’il s’incurve sous la traction.

Pour éviter le désagrément d’un support déformé, vous pouvez équilibrer les tensions en collant le même type de papier au verso du support (en prenant soin de bien le mouiller avant de l’encoller).

 

Complément d’information :

Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Marouflage

 

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01/10/2019
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TRUCS & ASTUCES

 Ne voyez, dans ce qui suit, que l’envie d’aider des débutants à démarrer avec plus de facilité.

Notre façon de faire n’est pas forcément la meilleure.

N’hésitez pas à nous laisser votre avis, il nous intéresse.

 

SOMMAIRE

- LE MATERIEL

- LA PALETTE

- LE MELANGE DES COULEURS

- LES PRODUITS

- LE RECYCLAGE

- SECURITE

- LA TOILE

 

LE MATERIEL

LES PINCEAUX

Le choix des pinceaux :

Il est fonction de la peinture que vous allez utiliser.

Plus le produit utilisé est liquide, plus le pinceau devra être souple, à l’inverse

vous choisirez un pinceau à poils fermes pour l’acrylique utilisée sans eau.

Vous n’êtes pas obligé d’utiliser un pinceau spécial artiste,

Les pinceaux pour bâtiment sont très bien et moins cher.

Pour étaler la peinture sur votre toile (ou autre support) :

Laissez vous aller à votre imagination du moment et utilisez une éponge (il en existe plein de variétés), un couteau, une brosse à dent, une raclette… vous trouverez d’autres idées.

L’entretien des pinceaux :

Pour la peinture à l’huile :

Bien laver les pinceaux à l’essence de térébenthine ordinaire ou white (plus économique) et finir par un lavage au savon.

Pour la peinture acrylique, un bon savonnage suffit.

C’est contraignant mais c’est la seule solution pour garder son matériel en bon état.

Pour conserver la forme des pinceaux effilés :

Après le lavage, imbibez les poils de salive puis lissez-les et glissez la mèche dans un cône de papier (tenu par de l’adhésif) pcone-papier.jpgréalablement préparé, en une nuit il a retrouvé sa forme.

Fabriquer un pinceau :

Pour peindre de l’herbe, des poils ou des cheveux :                                 

pinceaux-1.jpg

Récupérez les poils d’un vieux pinceau « bâtiment » (les poils sont plus raides).

L’idée est d’enserrer les poils entre deux lattes de bois :

- Sur une petite latte de bois (2cmx25cm par exemple) mettez de la colle (époxy), étalez les poils dans la colle, espacez-les en fonction de ce que vous voulez obtenir comme effet,

- Laissez une longueur hors colle en fonction de la souplesse souhaitée.

- Mettez par dessus une deuxième latte de bois et serrez le tout avec du fil de cuivre (ou du fil de coton).

                     Pinceau éventail :                           evantail.jpg

Il est très utile pour lisser, réaliser des fondus, des dégradés mais relativement cher.

Il vous faut un pinceau rond. Vous écrasez la touffe de poils pour voir son étalement.

L’idée est d’enduire la base de la touffe de poils de colle époxy et de maintenir serré.

Plusieurs problèmes se présentent à vous :

- Ne pas mettre trop de colle sans quoi les poils ne seront pas suffisamment souples,

- La colle écrasée va se fixer à l’étau :

   * Pour éviter ça, il suffit de mettre sur la colle un petit morceau de fil plastique,

- Etaler régulièrement la touffe de poils :

    * Utiliser deux petites plaquettes de bois (ou autre) pour enserrer les poils, le tout serré dans l’étau fera un bel éventail.

 

LA PALETTE       

palette-1.jpg

Une solution pour ceux qui ne veulent pas s’embêter avec le nettoyage de la palette :

- Utilisez une ardoise, en plastique blanc, pour enfant.

- Recouvrez-la d’un film alimentaire.

Ainsi lorsque votre palette est trop sale, il suffit de jeter l’emballage et vous retrouvez une palette neuve.

 

LE MELANGE DES COULEURS

Mélangez vos couleurs avec un couteau de peintre ainsi vous ferez un dosage précis (et plus économique) des couleurs et vous n’abimerez pas vos pinceaux.

Conservation des couleurs :

A la fin de votre séance de peinture, recouvrir vos restes de couleur avec du film alimentaire

et mettre à l’abri de la lumière.

- La peinture à l’huile (sans essence ou autre médium) peut se conserver plusieurs semaines.

               Si elle a été mélangée, vous la conserverez une petite semaine.

- Pour la peinture acrylique : quelques jours.

 

LES PRODUITS

Les essences :

Térébenthine :

- ordinaire : pour laver les pinceaux (Le white spirit est plus économique),

- bi-rectifiée pour mélanger aux couleurs

Le white spirit : A n’utiliser que pour laver le matériel et les pinceaux.

Les liants pour la peinture à l’huile :

La peinture à l’huile se comporte mieux si elle est additionnée d’un liant.

Il existe plusieurs sortes de médiums dans le commerce mais vous pouvez vous préparer une bonne base vous-même :

Dans un petit flacon, mettez 2/3 d’huile de lin (clarifiée) et 1/3 de térébenthine (bi-rectifiée).

Une fois votre mélange de couleurs effectué sur votre palette, ajoutez quelques gouttes de votre préparation et mélangez à nouveau.

Sur internet vous trouverez tous les renseignements sur les médiums :

http://www.kamapigment.com/fr/produits/mediums-peinture-a-l-huile.html

http://www.dotapea.com/essences.htm

 

LE RECYCLAGE

Ne jetez pas vos produits dans vos sanitaires (sauf si vous voulez faire plaisir à votre plombier et en plus vous polluez la nature).

En versant vos produits usagés dans un vieux bidon de 5 litres, vous êtes tranquille pour une bonne année avant d’aller à la déchetterie.

 

SECURITE

Attention avec l’utilisation des produits :

La peinture à l’huile, les acryliques ou alckides et surtout les essences (Térébenthine et autres white)

Quelles sont les doses toxiques ?

Le mieux est de prévenir les risques en aérant la pièce où vous travaillez.

Méfiance avec l'accumulation de produits inflammables dans votre logement.

 

LA TOILE

On peut acheter ses toiles toutes prêtes sur leur châssis mais on peut aussi les monter soi-même.

Voir la page "Monter une toile sur chassis".

A qualité égale, on fait des d’économies mais surtout, si on loupe son œuvre, on peut apprêter le dos et exécuter une deuxième œuvre.

Si vous choisissez cette solution :

- La toile se vend par 2m de large avec la longueur que vous voulez,

- Le châssis : ne vous lancez pas dans sa fabrication - trop de travail - vous les trouvez tout prêts (et de bien meilleur qualité que les toiles toutes montées).

- Le montage :

Il vous faut :

* une pince spéciale pour tendre la toile (environ 20 €),

* une agrafeuse ou mieux de la semence de tapissier (+ un marteau).

Prix de revient d’une toile P10 (en 2014) :

Toile de lin : 6.60€ le m²,

Pour un P10 = 55x38 + la marge pour la fixation 4.5cm, soit 59.5 x 42.5 = 0,25m²

0.25 x 6.60€ = 1,65€

Le châssis P10 : 10.25€

Le P10 vous revient à : 1.65 + 10.25 = 12€.

Évidemment les prix évoluent au fil des années mais je pense que les différences subsistent.

 

Apprêter une toile :

Il vous faut du Gesso (avec 1l vous faites une dizaine de toiles P12)

1ère couche diluée (20% d’eau). Après séchage, léger ponçage.

2ème couche non diluée. Léger ponçage après séchage.

C’est prêt mais pour un fini doux (pas obligatoire) :

3ème couche additionnée de blanc de Meudon, 6 cuillères à soupe par litre de Gesso.

Léger ponçage après séchage pour finir.

Le blanc de Meudon : avec 1kg vous couvrez une centaine de toiles.

 

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29/09/2019
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Le Marouflage

Ne voyez, dans ce qui suit, que l’envie d’aider des débutants à démarrer avec plus de facilité.

Notre façon de faire n’est pas forcément la meilleure.

N’hésitez pas à nous laisser votre avis, il nous intéresse.

 

 

SOMMAIRE

- Qu’est-ce que le marouflage ?

- Pourquoi faire un marouflage ?

- Que peut-on maroufler ?

- La colle

- Les étapes

- Précaution

- Détail technique

- Complément d’information

                   

Qu’est-ce que le marouflage ?

 Il s’agit de coller un support souple sur un support plus rigide en prenant soin de retirer les bulles d’air et les éventuels excès de colle.

    

Pourquoi faire un marouflage ?

Pour renforcer une œuvre fragile afin d'en assurer la pérennité.

         * On peut maroufler des œuvres exécutées sur papier, tissu ou toile.

         * On peut les coller sur du carton, de l’isorel, du contreplaqué, du bois ou même sur un mur.

            * Il peut s’agir d’une œuvre à l’aquarelle, au pastel, acrylique, huile …

    

Que peut-on maroufler ?

On peut maroufler une surface vierge ou peinte mais il est évident qu’une surface peinte est plus délicate et comporte quelques risques d'abîmer l’œuvre. La difficulté s’accroit s’il s’agit d’une œuvre au pastel.

 

La colle :

Pour le papier, le tissu et le carton, les colles blanches vinyliques conviennent très bien.

En fonction du support il faudra diluer la colle + ou –. Plus le support est fin, plus la colle devra être liquide.

 

Les étapes :

     1 - Humidifier le papier (+ ou – suivant son épaisseur). L’objectif est de détendre

         le papier donc il va s’allonger.

    2 - Encoller le papier avec un rouleau plutôt qu’un pinceau pour éviter les surépaisseurs.

    3 - Humidifier le support puis l’encoller également,

    4 - Poser le papier sur le support en limitant les poches d’air,

    5 - Pour chasser les dernières bulles d’air et bien appliquer l’œuvre sur son support,

         il faut passer un rouleau (à pâtisserie par exemple) sur l’œuvre.

 

Précaution :

Pour ne pas abimer l’œuvre, il faut interposer entre le rouleau et les couleurs du papier absorbant ;

Pour le pastel : Il devra avoir reçu une ou plusieurs couches de fixatif et surtout interdire tout débordement de colle ou (et) d'humidité sur l’œuvre.

 

Détail technique : 

Le papier sera mouillé, par conséquent il va se distendre, le support lui ne bougera pas et lorsque le papier retrouvera sa dimension en séchant, il va exercer une traction sur le support.

Dans le cas d’un support en carton ou en isorel, il est probable qu’il s’incurve sous la traction.

Pour éviter le désagrément d’un support déformé, vous pouvez équilibrer les tensions en collant le même type de papier au verso du support (en prenant soin de bien le mouiller avant de l’encoller).

 

Complément d’information :

Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Marouflage

 

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29/09/2019
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